
Ce lundi 15 septembre nous sommes 47 à Pagny sur Meuse pour un parcours de 10,7 km (12,4 km pour les 17 plus courageux) qui part du parc du 3ème millénaire. Pour marquer le passage au troisième millénaire, le sculpteur Denis Mellinger a réalisé un groupe en pierre composé de cinq personnages : un homme préhistorique figurant le début de l’humanité, un personnage portant la planète sur ses épaules incarnant le présent, une femme enceinte symbolisant la transmission de la vie, et, dominant ces personnages, le grand ordonnateur du temps. Un peu à l’écart, un enfant, assis cartable sur les genoux et patins à roulettes aux pieds, contemple gravement le groupe.
Pagny (Paternicum) est mentionné dès 651, devient français en 1552 lors de la conquête des 3 Evêchés par Henri II mais cette province ne sera reconnue définitivement française que par le Traité de Westphalie conclu entre France, Allemagne et Suède en 1648 qui met fin à la Guerre de Trente Ans au cours de laquelle Longor et Dommartin aux Fours seront détruits.
Le bourg et ses environs sont caractérisés par un sous-sol riche en calcaire exploité entre autres utilisations, par l’industrie chimique pour la production de carbonate de sodium. Jadis Pagny se trouvait au confluent de la Moselle et de la Meuse avant que la Moselle ne s’oriente vers la Meurthe et le Rhin. De cette époque subsiste un marécage à la place du lit de la rivière disparue. Contournant le bourg, nous suivons cet ancien lit de la Moselle
Passant sous la voie ferrée, nous empruntons le chemin qui s’ouvre à gauche le long des voies avant de nous engager dans la Plaine du Vau pour monter dans le Bois Le Juré vers la Laie des Trous. Ensuite on se dirige vers la Forêt Domaniale de Dommartin aux Fours puis vers le Chemin de Boucq. Nous amorçons le retour en marchant en lisière de forêt au-dessus du Fond de l’Etang puis passons au-dessus du tunnel ferroviaire de 572 m pour rejoindre Pagny en profitant de la vue sur Sorcy Saint Martin et les fours à chaux, sur Troussey et sur le canal de la Marne au Rhin. La Meuse paresseuse se répand entre les prairies en de de nombreux méandres. Sur le versant que nous parcourons des truffières ont été plantées. Devant nous on aperçoit la carrière de Saint Germain et celle du Revoi.
Belle balade par beau temps malgré ou grâce au vent.
Mireille
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