Ce lundi 4 août nous sommes 33 à Gouécourt, hameau de Moncel sur Vair, pour un parcours de de 9.4 km (11,8 km pour les 14 plus courageux).
De Gouécourt , village très fleuri dont l’église est dédiée à St Valère, on emprunte la D3a puis on l’abandonne pour rejoindre la D3 au lieu-dit Le Breuil. Chemin faisant on rencontre un bel âne dont la robe grise est marquée de zébrures noires sur le dos et les épaules formant une croix. En suivant la voie ferrée on traverse le Vair sur le viaduc dont les arches supportent les voies utilisées par les trains en partie supérieure et un passage piétonnier au-dessous. C’est donc de haut que l’on contemple le Vair qui prend sa source à Dombrot-le-Sec près de Contrexéville. Après un parcours de 65 kilomètres, il se jette dans la Meuse à Maxey-sur-Meuse. Le Vair a parmi ses affluents le Petit Vair qui baigne Vittel.
On longe la voie ferrée, où circulent trains de marchandises et trains inter-cités, en direction de Brancourt, commune fusionnée avec St Elophe. Elophe est un missionnaire chrétien qui a été décapité sur les bords du Vair sur ordre de l’empereur romain Julien au 4ème siècle. Prenant sa tête dans ses mains, il a été sur un promontoire pour prononcer un dernier sermon. Une immense statue lui rend hommage. De Brancourt, on rejoint le Pont Jean Marie au-dessus de la voie ferrée, qui nous permet de gagner, au prix d’une belle montée, le chemin dans les bois entre la Côte de Dulgny et la Côte Julien. A la sortie de la forêt, la descente vers Moncel livre un beau panorama sur la vallée de la Meuse, borné par le viaduc, le château de Bourlemont, et la basilique du Bois Chenu, avec les villages de Frébécourt, Coussey, et Moncel.
La bruine nous a épargnés et nous avons unanimement apprécié ce parcours vosgien tracé par Jean-Marc et Dominique.
Mireille
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