
Ce vendredi 20 juin par une matinée très ensoleillée, nous sommes 14 au lieu-dit les 4 bans sur la D113 entre Vannes et Blénod pour un parcours de 7.5 km sur le sentier balisé d’un cœur vert sur une bande jaune dans le massif forestier de Meine. En 1993 le Conseil Départemental de Meurthe et Moselle a décidé une politique de préservation d’un espace naturel sensible dans le massif de Meine de 586 ha pour garantir la survie des espèces protégées. En 2013 il ouvre au public le sentier d’interprétation pour mettre en valeur le patrimoine naturel, l’histoire locale et les liens de l’homme et de la forêt grâce à des stèles explicatives semées sur le parcours.
Nous descendons jusqu‘à la source de Meine. Sainte Menne née dans une famille très aisée de Soulosse refusait le mariage et désirait être religieuse ce que son père ne voulait pas. Ce dernier fut convaincu de la vocation de sa fille lorsqu’un ange vint déposer le voile blanc des religieuses sur sa tête. Fuyant les persécutions de l’empereur romain Julien elle se retira en ermite en un lieu reculé de la forêt de Blénod. Elle mourut en martyr à Blénod en 380.
Nous suivons le circuit balisé en découvrant successivement la stèle sur le Geai, celle sur les délais considérables de décomposition des différentes sortes de déchets quotidiens. Notre chemin est bordé d’orchidées roses et de campanules. Nous nous attardons devant la stèle sur le vent, celle sur l’Oedipode, sauterelle aux ailes bleues, celle sur le papillon nommé Bacchante aux multiples yeux dessinés sur ses ailes. Puis vient le panneau sur l’histoire du maquis 15 qui abrita jusqu’à 80 hommes durant la deuxième guerre mondiale.
Nous franchissons les Deuilles asséchées en cette saison et trouvons la stèle du lys Martagon et celle de la chauve-souris. Nous effectuons une belle descente suivie d’une petite montée au lieu-dit la Carrière Grenue pour trouver la stèle du peuple de la forêt : chat, chevreuil, hérisson, renard, sanglier, grenouille, triton, chauve-souris, papillons, criquets, geai, pic, bouvreuil, rouge-queue, pouillot…Sur la sommière des Chaufours c’est un four à charbon de bois qui nous rappelle l’importance de ce combustible pour la verrerie toute proche créée en 1765 par Marie Anne Gabriel Rose de Barbarat de Mazirot, Comtesse de REIMS, propriétaire de la Seigneurie de Vannes. La dernière stèle est consacrée au mystérieux chat sauvage bien difficile à apercevoir.
Nous rejoignons nos voitures en rebroussant le chemin de la source de Meine.
Mireille
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