Ce vendredi 18 avril nous sommes 27 à Neuville-les-Vaucouleurs devant le monument aux ânes soldats. En 1916 pour ravitailler les premières lignes, on a importé des milliers d’ânes d’Afrique du Nord. De petite taille, endurants et dociles, ils permettaient un passage discret à l’intérieur des tranchées. Malgré la mitraille, ils étaient chargés de ravitailler les premières lignes en nourriture, petites munitions,…. Comme les soldats, ils «étaient mal nourris, blessés par les tirs et les éclats d’obus, accidentés sur les terrains défoncés par les obus.
Ils avaient des blessures aux pieds, d’autres provoquées par des chargements trop lourds, des plaies infectées, la gale. Neuville les Vaucouleurs avait été choisie par l’Etat-Major de la 2ème Armée pour y installer un hôpital destiné à soigner les ânes blessés au cours des combats. Des granges avaient été réquisitionnées pour y recevoir en permanence 300 de ces animaux.
Passant à côté de la Mairie on s’avance vers le cimetière et on attaque une belle montée sur un peu plus d’un kilomètre vers le Bois de Neuville. Puis nous musardons à l’abri des arbres aux feuilles naissantes d’un vert tendre. Sur notre chemin, pâquerettes, cardamine des prés, coucous, pissenlits, véroniques, anémones des bois, pervenches, violettes ont profité de l’allongement du jour et de l’ensoleillement pour s’épanouir. Pour le muguet il faut attendre encore un peu. La descente vers Neuville nous offre une belle vue sur prés et champs aux différentes nuances de vert ponctués de l’éclat jaune des colzas.
Une agréable balade de printemps.
Mireille
Photos de Denis
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