Ce lundi 18 novembre nous sommes 52 sous la halle de Vannes-le-Chatel pour un parcours de 9,6 km (11,7 km pour les courageux).
Dès le début du 14° siècle, la seigneurie de Vannes a appartenu aux de Ligniville. Jean-Jacques De Ligniville, en 1571, reconstruisit le château ancestral et édifia la chapelle seigneuriale et le caveau familial. Ses descendants se sont succédés jusqu’à Jean-Jacques III qui vendit la seigneurie de Vannes à Bernard de Rheims, dont le fils épousa Rose de Barbarat de Marizot. Celle-ci posa en 1765 la première pierre de la verrerie de Vannes, située sur le territoire d’Allamps, mais dont le nom vient de celui de la seigneurie. Rose vendit la verrerie à M de Saint Léger en 1775. Il la céda en1788 à Nicolas Griveau qui mourut en 1823.
Après le décès de son épouse, le château revint à un neveu parisien qui le revendit en lots en 1826. Le château divisé entre plusieurs acquéreurs fut démoli. L’église de Vannes, consacrée en 1849, fut érigée sur les restes de la chapelle et du caveau des De Ligniville.
La verrerie, de 1823 à 1970, fut la propriété des familles Schmidt et Bourbonneux. En 1970 elle fusionne avec Vallérysthal, Portieux, Bayel, et Fains pour devenir la Compagnie Française du Cristal (CFC) puis intégre Daum sous le nom de CFC-Daum à partir de 1980.
En 1991 est créé à Vannes le Centre Européen de Recherche et de Formation aux Arts Verriers (CERFAV). C’est du CERFAV que nous attaquons bravement la montée du Bois de Vannes vers la sommière du lièvre manqué puis la sommière du chêne Patu jusqu’à l’aire de pique-nique des 4 Bans sur la D113. C’est le point où se rejoignent les territoires de 4 communes : Vannes, Allamps, Blénod, Bulligny. C’est là que le 1er mai de chaque année, un pique-nique réunit les élus et les administrés de ces 4 Bans (4 communes). A cet endroit se trouve une borne qui rappelle que le massif forestier a été décimé par la tempête en 1999.
Nous abordons une longue descente dans le Bois d’Allamps par le lieu-dit les Laies jusqu’à la D4. Nous la traversons, et nous dirigeons vers le lieu-dit le Château. Nous arrivons à la chapelle des Verreries du 19ème siècle et aux habitations du quartier nommé « les cités », construites dans les années 1873-1877 pour loger les ouvriers de la verrerie. Sans entrer dans ce quartier, nous revenons vers le village. La rue du Jules nous conduit au lavoir du XIXème siècle. Sur sa façade se trouve une fontaine dont l’applique figure un visage riant entouré de flammes faisant penser au soleil.
Une belle boucle dans les bois abrités du vent et de la bruine.
Mireille
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